Conseil communal du 25 septembre 2023 : le rapport de l'ADl et l'avenir de la maison Lambert

Jérôme Derochette et Jacques Gennen

(Vos deux rédacteurs étant absents pour raisons familiales, le compte rendu vous est proposé en version réduite. On s’est basé sur la mémoire et les notes de Stéphanie Heyden et de l’un ou l’autre intervenant qui ont relu.)

Au menu: le rapport d'activité de l'ADL, un débat sur l'avenir de la Maison Lambert, les dépôts sauvages de déchets, etc. 

Ce compte rendu a été publié dans le mensuel salmien Les Nouvelles de Salm n°31 (ocotobre 2023).

ADL. Agence de Développement Local. Rapport d’activité, plan d’entreprise et comptes annuels

L’ADL, l’Agence de Développement Local a le statut de régie communale autonome créée par le conseil communal. Elle est active depuis novembre 2012 et est présidée par le bourgmestre. Si elle dispose d’une autonomie juridique et dispose d’un conseil d’administration (organe d’administration selon le nouveau code des sociétés), elle n’en est pas moins soumise au contrôle de la Commune. Le conseil communal forme son assemblée générale.

Nathalie Delacollette en est la coordinatrice et est assistée de Sarah Gathelier, chargée de projets, un beau duo pour assumer de nombreuses missions !

Le plan d’action de l’ADL contient 4 axes stratégiques : stimuler et soutenir le commerce local ; soutenir les entreprises et favoriser la création d'activités et d'emplois ; soutenir et développer le potentiel touristique du territoire ; valoriser les produits locaux, équitables et les ressources forestières de la Commune.

Ses actions sont multiples : aider les organisateurs d’évènements comme l’American Day (relais vers les commerces), organiser la fête du commerce salmien (avec une belle participation d’artistes locaux cette année), le week-end du client, le marché de Farnières, (Saveurs d’Ardenne, pendant l’été) et le petit marché du mardi, informer les commerçants et leur proposer des formations (langues, réseaux sociaux, aide à la gestion…), gérer le marché de Noël (Noël sur Salm) et les chèques commerces, promouvoir les produits locaux, soutenir les petites entreprises et leur servir de relais vers certains services administratifs, etc., etc.

Sans oublier « Mangez Fermier » qui s’installera rue Général Jacques dans l’année qui vient, au terme d’une véritable course d’obstacles techniques, juridiques et administratifs.

C’est Nathalie Delacollette qui présente le rapport d’activité, les comptes et les projets.

Pour le bourgmestre Élie Deblire, les comptes sont bons et approuvés sans réserve par les commissaires aux comptes et le réviseur d’entreprise.

François Rion : « Dans les comptes, le coût du marché de Farnières n’est que de 3000 euros, mais c’est sans compter les salaires ! »

Élie Deblire en convient : « Évidemment ! Pour les deux agents de l’ADL, ce sont des dizaines d’heures consacrées à cette opération. Tout comme c’est le cas pour d’autres manifestations comme la fête du commerce, la journée du client. »

Nathalie Delacollette indique également qu’en ce qui concerne la fête du commerce salmien, une réflexion est en cours avec les commerçants pour trouver des pistes pour redynamiser cet événement.

Elle souligne l’intérêt de nouveaux projets parmi lesquels le Salm Friday pour aller à l’encontre du Black Friday et mettre en avant l’intérêt d’acheter local, la décoration de vitrines en collaboration avec la section Arts de l’Athénée royal. Elle met aussi l’accent sur le développement d’une action de communication sur les réseaux sociaux lancée l’année passée et rappelant aux habitants et aux touristes qu’il y a moyen à Vielsalm de trouver de beaux cadeaux de fin d’année. 

Anne Wanet évoque le marché artisanal organisé au Center Parcs en été.

Nathalie Delacollette rappelle que l’idée du Center Parcs est de proposer au public venant à la piscine de profiter d’un petit marché. L’ADL a donc accepté de transmettre l’invitation aux artisans et producteurs locaux. En contrepartie, le Center Parcs assure la publicité pour le marché de Farnières. Le marché du Center Parks est accessible le mercredi, uniquement en période estivale. Il a un peu du mal à décoller.

François Rion estime qu’il ne faut perdre de vue que l’idée du Plan Qualité Tourisme – qui est d’ailleurs quelque part dans les dossiers, ajoute-t-il - était justement d’attirer les gens du Center Parcs dans Vielsalm et pas l’inverse ! Et il précise : « N’oublions pas non plus que tous ces producteurs et artisans ne savent pas se couper en quatre. Si on leur demande trop de présences, à un moment donné, ça risque quand même de coincer. »

Nathalie Delacollette déclare encore que 94 % des chèques commerces distribués pendant la période Covid ont été utilisés. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans d’autres communes.

Actuellement, il est toujours possible pour une entreprise, une PME ou toute personne qui le souhaitent, d’acheter ces chèques pour en faire des cadeaux par exemple. 

Elle rappelle que la prime de naissance de la Commune est versée en chèques commerces. 

Au vote, c’est l’unanimité pour approuver le rapport, le plan d’entreprise et les comptes annuels.

Deux remplaçants pour Hervé Midré

À la suite du décès de notre collègue Hervé Midré, Marie-Françoise Collas, présidente du CPAS devient membre du conseil communal tandis que Régis Berleur est désigné comme nouveau membre du conseil de l’action sociale.

Décisions prises bien entendu à l’unanimité ! 

Quel futur pour l’ex-maison Lambert ?

Le point de l’ordre du jour porte sur une convention d’occupation à titre précaire et temporaire de ce beau bâtiment situé rue de l’Hôtel de Ville, au cœur du centre-ville, et que, par habitude, on appelle toujours la Maison Lambert, du nom de son dernier occupant, le notaire Lambert, avant son rachat par la Commune.

Élie Deblire présente la demande de la confrérie de Faustine pour occuper une partie du 1er étage de la Maison Lambert, y tenir sa réunion mensuelle et y installer un musée constitué de mannequins revêtus des tenues des différentes confréries de la province. 

Il précise qu’il s’agit toujours, comme pour Pep’s Radio, d’une occupation à titre précaire pour ne pas se couper de la possibilité de réaliser un autre projet d’occupation de la Maison Lambert. 

Stéphanie Heyden rappelle qu’en séance du conseil communal, il a déjà été question de la mise à disposition de locaux communaux pour des associations. 

Tout en se disant favorable à ce que des associations qui en formulent le besoin puissent bénéficier de la mise à disposition de locaux, elle critique la manière de procéder du collège.

Elle rappelle que c’est au conseil communal de décider de l’affectation de locaux communaux, pas au collège. Elle ajoute : « Une fois de plus, vous nous demandez d’approuver une décision du collège. Car j’imagine que le collège s’est déjà prononcé sur cette demande ou du moins. Je n’aime donc pas cette manière de faire et il y a là un principe d’égalité de traitement entre les demandeurs qui n’est pas respecté.

À quand un réel inventaire des besoins de nos associations ? Pourquoi affecter des locaux à une association et pas à une autre ? Pourquoi ne pas débattre une fois pour toutes en séance du conseil communal de l’affectation et de la destination de la Maison Lambert et par la suite, en informer la population, au travers d’un appel à projets par exemple ? »

Elle rappelle aussi l’existence de la confrérie de la Myrtille : « Chaque mois, la confrérie de la Myrtille contacte la Commune pour pouvoir disposer d’une salle de réunion dans la maison du Parc. Pourquoi donc ne pas avoir suggéré à la confrérie de la Faustine de faire de même ? Pourquoi lui attribuer trois locaux, juste pour elle ? » 

Elle regrette l’absence de concertation avec la confrérie de la myrtille dont le président n’était pas au courant d’un tel projet.

Elle évoque également l’excellente initiative de la Salmienne Annick Neuberg, initiatrice de Vitrines d’Artistes avec des œuvres de différents artistes exposées tant à la Maison Lambert que dans différents commerces durant la braderie fin juillet. Une initiative qui a permis de créer des liens. Une de leurs préoccupations est de disposer d’une salle d’exposition !

Stéphanie Heyden ajoute : « A la suite de Vitrines d’Artistes, une rencontre avec l’échevine de la culture a été demandée, mais n’a toujours pas été planifiée. Pour nous, c’est une vraie priorité ! »

Elle relève que dans la délibération, il est indiqué que la confrérie de la Faustine assumera une partie des charges alors qu’aucun dispositif n’existe pour calculer les charges à répartir entre les différents occupants. Elle estime que c’est une tromperie.

Élie Deblire se dit surpris du ton de l’intervention de Stéphanie Heyden et rappelle que c’est une mise à disposition à titre précaire en attendant d’y voir clair sur l’avenir du bâtiment et que c’est le conseil qui décide sur proposition du collège. Il précise que ni lui ni le collège n’ont reçu ces derniers temps aucune autre demande d’occupation. 

Il confirme que les réunions de la confrérie de la Myrtille ont lieu à la Maison du Parc et que les demandes ont toujours été satisfaites. Ses membres s’y sentent bien, dit-il. Elle dispose aussi de locaux de rangement dans les garages de la caserne. S’il y a de nouveaux besoins, la confrérie peut s’adresser au collège. Il indique également qu’en ce qui concerne les charges peu élevées, elles sont divisées autant que possible en fonction des m2 occupés. 

Stéphanie Heyden souligne que des membres des deux confréries ne sont pas au courant de ce projet de musée des confréries de la province. Elle souhaite une concertation avec les deux confréries.

Élie Deblire lui répond qu’il n’a fait que présenter ce qui est écrit dans le courrier reçu et s’engage à organiser cette concertation.

François Rion : « Vous vous étonnez du ton de Stéphanie, c’est vrai qu’il était assez ferme, mais il faut bien comprendre qu’il y a déjà eu des demandes précédentes et que nous avions fait les mêmes remarques à ce moment-là surtout après le grand projet de musée soutenu par l’ASBL La “S ” Grand Atelier et abandonné depuis lors. »

Il rappelle avoir déjà relevé la situation et le caractère exceptionnels de ce bâtiment qui mérite un projet d’une ampleur au moins égale à celui de la « S » Grand Atelier.

Il ajoute : « Nous avions dit à l’époque, je m’en souviens fort bien, que si nous n’avions pas eu un aussi beau bâtiment pour le Syndicat d’initiative, c’est là qu’il devait se trouver par exemple. 

De notre côté, nous avions commencé à imaginer que ce lieu pourrait devenir un espace muséal. Pourquoi ne pas proposer que le musée de l’Histoire et de la Vie salmiennes s’y trouve par exemple.

Plus il y aura de mises à disposition précaires au profit de diverses associations, plus il sera compliqué pour tout le monde, pour nous, comme pour eux, de trouver un autre endroit. » 

François Rion estime cependant qu’un local avec 20 mannequins est insuffisant pour constituer un espace muséal. Il ne comprend pas que l’examen de la demande de la confrérie de la Faustine n’ait pas été l’occasion pour le collège et l’échevine de la culture de s’emparer de cette idée et de l’élargir.

Pour lui, cet endroit est parfait pour faire vivre le tourisme dans la commune. À charge pour le pouvoir communal de trouver des locaux pour les associations qui occupent actuellement la maison Lambert et pour toutes les autres qui feront des demandes de locaux. 

Il termine : « Que l’on ne casse pas l’éclat que pourrait avoir la Maison Lambert au niveau du prestige et du tourisme communal ! Mais je pense que l’on est parti pour vider la valeur de ce patrimoine. Ce sont des mots un peu forts peut-être. »

Élie Deblire n’est pas d’accord avec cette conclusion et ajoute : « On trouvera des solutions pour héberger ceux à qui on dit oui aujourd’hui, le moment venu et en fonction des projets qui seront sur la table. 

L’idée de créer à cet endroit un espace dédié aux artistes, comme cela a été le cas lors de la fête du commerce salmien, est une bonne idée comme l’a d’ailleurs souligné la directrice de l’ADL, mais faire vivre un musée, c’est encore autre chose. Il faut du personnel. Et ce n’est pas simple ! »

Il rappelle qu’en ce qui concerne le musée voulu par l’ASBL La « S » Grand Atelier, la réflexion est plutôt de concentrer toutes les activités sur le site de l’ancienne caserne à Rencheux.

Le bourgmestre termine : « Vous parlez du musée de l’Histoire et de la Vie salmiennes, mais on a vu que ce n’est pas possible d’ouvrir des musées avec si peu de visiteurs. Et il faut dégager du personnel pendant les heures d’ouverture.

Si la Maison du Pays de Salm n’était pas accolée à la Maison du Tourisme et au Syndicat d’initiative, je crois que l’on aurait déjà dû la fermer. »

Stéphanie Heyden dit ne pas bien comprendre le discours du bourgmestre puisqu’il est justement question d’ouvrir un musée des confréries.

Élie Deblire « Il appartiendra donc aux membres de la confrérie de Faustine de le faire vivre. »

Anne Klein : « On a eu la discussion au sein de notre groupe et c’est vrai que si je suis d’accord, c’est parce que la mise à disposition est à titre précaire. Comme les musées n’ont plus la cote, je verrais bien dans la Maison Lambert une belle brasserie car il y a un manque d’offre dans l’Horeca. Chaque fois que l’on veut envoyer les gens aux Comtes de Salm, c’est complet. »

Elle ajoute encore qu’il y a un projet qui va se développer à la pyramide et à côté de la maison du tourisme. Pour elle, une belle terrasse rue de l’Hôtel de Ville compléterait un triangle Horeca favorable au tourisme et aux commerces. Elle n’abandonne pas la réflexion sur le devenir de ce bâtiment et estime qu’il faudra évidemment proposer une alternative aux occupants lorsqu’un vrai projet verra le jour. 

Stéphanie Heyden regrette encore qu’il n’y ait pas eu une initiative de rencontre envers le collectif d’artistes afin de les réunir. 

Anne-Catherine Masson précise qu’elle n’a pas encore donné suite car les personnes de Convention Culture étaient en congé.

François Rion souligne que c’est au collège et à l’échevinat de la culture de lancer la discussion. Des avis différents sont exprimés, mais pourquoi, insiste-t-il, ne pas demander l’avis des habitants comme l’a suggéré Stéphanie Heyden.  

Il rappelle qu’au sein de la Commission locale de développement rural, il a été question de créer une maison de la nature par exemple, comme ça se fait dans d’autres communes. 

Et il s’adresse directement au bourgmestre : « Il y a déjà trois associations qui vont occuper les lieux puis le mois prochain, il y en aura une quatrième… parce que tout simplement ils seront venus trouver le bourgmestre. Faites place à une démarche collective avant de dispatcher comme ça au poivrier ! Ce serait quand même constructif ! »

Élie Deblire lui rappelle que le collège essaye toujours de répondre à chaque demande sans laisser jamais quelqu’un au bord du chemin.

Au vote, la majorité adopte la proposition du collège tandis que les autres membres du conseil votent contre. 

Protection de l’environnement et dépôts sauvages de déchets 

Dans les « divers », André Boulangé, après avoir salué le travail de nettoyage effectué par les ouvriers communaux dans divers endroits de la Commune revient à la charge à propos des déchets sauvages.

On trouvera ci-dessous l’essentiel de son intervention au départ de la note qu’il nous a remise.

« Monsieur le bourgmestre, alors que j’empruntais dernièrement un chemin communal non loin de mon domicile, je me suis retrouvé nez à nez avec un dépôt sauvage pas si clandestin ! En effet, en plein milieu du chemin, un amas d’un peu de tout, pierres, pieux en béton, plaques d’aggloméré, morceaux de tôles, sacs et j’en passe… le tout versé délibérément, formant un obstacle pour tout véhicule. »

Il déclare avoir pris contact avec le premier échevin Thibault Willem qui a envoyé une employée communale sur place qui lui confirme qu’un ouvrier communal va libérer le passage et ouvrir les sacs à la recherche d’un nom, d’une adresse, d’un numéro de téléphone pour démasquer le ou les pollueurs et peut-être sanctionner. 

André Boulangé ajoute : « Pourquoi faire intervenir pour le contrôle un ouvrier communal et non un agent constatateur assermenté ? D’autres délits environnementaux existent dans notre commune. Sont-ils identifiés, sanctionnés ? Combien, à la grande louche, d’infractions du genre sont-elles signalées par année ? Combien d’entre elles sont-elles sanctionnées ? »

Il déplore l’absence d’un agent constatateur assermenté dans notre commune alors que la commune de La Roche dispose de trois agents constatateurs assermentés et assez efficaces. 

André Boulangé : « Monsieur le bourgmestre, ce genre d’intervention, seul un agent constatateur assermenté peut procéder à la fouille ou en tous les cas doit assister à celle-ci et ensuite sanctionner. Cette fonction bien spécifique ne peut pas être effectuée par un ouvrier aussi compétent et courageux soit-il. Procéder de la sorte serait d’ailleurs placer cet ouvrier dans une situation inconfortable voire illégale, son intervention pourrait être contestée et sans doute jugée inutile donc inefficace.

Compte tenu du nombre de promeneurs que l’on croise actuellement dans notre commune, surtout dans nos espaces forestiers, et champêtres, je pense que notre environnement, y compris dans les endroits non urbanisés, mérite le respect de chacun. L’impunité en la matière pourrait être perçue comme un encouragement à une certaine dégradation. C’est une responsabilité du pouvoir local, la vôtre en l’occurrence. Au travers de vos interventions, vous encouragez le tri des déchets, le respect de l’environnement, de la nature. Vous avez raison, mais vous agissez aussi en matière de surveillance répressive si nécessaire, n’ayez donc pas peur de l’action même si certaines périodes sont moins propices à sanctionner ! »

Une conclusion que le bourgmestre ne peut accepter : « Je ne sais pas ce que vous sous-entendez, Monsieur Boulangé, mais ce que je sais, c’est que chaque fois que nous avons des photos qui nous sont envoyées ou qu’un dépôt sauvage nous est signalé, nous essayons de l’évacuer au plus vite. »

Il précise que si l’identité d’une personne responsable est trouvée, il peut y avoir le dépôt d’une plainte auprès de la police avec photos et identification des responsables. Le suivi sera alors assuré par notre police locale. 

André Boulangé : « Mais votre agent n’est pas assermenté. »

Élie Deblire : « Si. Le policier est assermenté. »

André Boulangé : « Oui, mais pas celui qui fouille : il faut donc que l’agent assermenté soit présent. »

Élie Deblire rappelle qu’une formation organisée par la Région wallonne a été attendue en vain et qu’il a demandé que la Province organise ce type de formation, une formation qui a commencé. 

Et il conclut : « Nous aurons bientôt un agent en ordre de marche pour enfin pouvoir avancer dans ce domaine. En attendant, on agit avec les moyens du bord. »

Thibault Willem rappelle par ailleurs que les caméras seront prochainement déployées. Il précise que les autorités locales constatent en moyenne un à deux dépôts par semaine et que la volonté est toujours d’y remédier au plus vite. 

Stéphanie Heyden : « A-t-on déjà retrouvé des coupables ? »

Thibault Willem le confirme : « Cela a été le cas récemment pour un dépôt dans un cours d’eau. On retrouve parfois des preuves. »

On en reste là jusqu’au prochain épisode.

Autres décisions

- Approbation du compte 2022 (mali de 5.872 €, intervention communale de 17.022 €) de la fabrique d’église de Bihain et du compte 2022 (excédent de 8.929 €, intervention communale de 3.322 €) de la fabrique d’église de Goronne. 

- Approbation de la limitation de la circulation aux véhicules agricoles, piétons, cyclistes, cavaliers et conducteurs de « speed pédélec » (vélo électrique de grande puissance) sur la portion de voirie communale, environ 200 mètres après l’immeuble situé au n° 13 à Mont et jusqu’à l’habitation n° 28 à Petit-Halleux. Cette mesure sera signalée par les dispositifs et panneaux adéquats. 

- Approbation du projet de convention d’emphytéose au profit de l’ASBL « La Rouge-Rie ». Il s’agit de prolonger la convention d’emphytéose existante concernant la parcelle sur laquelle la salle du village a été construite et de l’étendre à de petites parcelles communales contiguës sur lesquelles la plaine de jeux et le kiosque ont été installés.

- Approbation du déclassement du domaine public communal et de la vente au profit de particuliers d’un excédent de voirie à Bihain.

- Approbation du cahier spécial des charges relatif à la vente de bois d’automne 2023 qui se tiendra le vendredi 3 novembre 2023, à 14 h, au restaurant « l’Auberge du Carrefour », à la Baraque de Fraiture.

- Approbation de la convention de partenariat entre la Commune de Vielsalm et l’ASBL « Musée de la Grande Ardenne » - Piconrue. Une participation financière de 1.800 € sera versée à l’ASBL pour l’année 2023. Ce projet de partenariat couvre les dimensions patrimoniales, culturelles et pédagogiques et pourra bénéficier aux entités communales. Outre les 1.800 € versés, la Commune de Vielsalm s’engage par ailleurs à suggérer aux enseignants des écoles concernées de s’inscrire chaque année scolaire à une ou plusieurs activités pédagogiques, animations et visites guidées du musée et de mettre en valeur le partenariat et les actions ponctuelles envisagées via les réseaux sociaux ou le site internet de la Commune ou tout autre canal jugé utile.

- Approbation du cahier des charges et du montant estimé du marché de services relatif à la désignation d’un coordinateur sécurité et santé pour la réalisation des missions de coordination projet et réalisation pour les travaux de réfection de voirie et d’égouttage à Rencheux (réfection totale d’une voirie, création d’un trottoir et d’une piste cyclable suggérée et gainage d’un égouttage rue du Vivier) et Regné (réfection totale de trois voiries et réalisation d’un égouttage séparatif) et d’extension de la liaison douce à Grand-Halleux, travaux retenus dans le cadre de l’appel à projets PIC/PIMACI 2022-2024. Le montant estimé s’élève à 59.794,08 € TVAC.  

- Approbation du cahier des charges et du montant estimé du marché de travaux relatif à la pose de canalisations et de filets d’eau pour l’année 2023, établis par le service travaux. Le montant estimé s’élève à 29.805,33 € TVAC. Les endroits concernés sont la place de la Gare à Grand-Halleux, la zone devant l’immeuble rue du Vieux Marché n° 66 et la zone devant l’immeuble à Bêche n° 5.

- Approbation de l’installation de compteurs électriques intelligents dans les bâtiments communaux suivants : école de Goronne, école de Grand-Halleux, école d’Hébronval, école de Petit-Thier, école de Regné, sections primaire et maternelle, école de Rencheux, école de Salmchâteau, école de Ville-du-Bois, administration communale, espace citoyen, bibliothèque publique. Le montant total estimé s’élève à 53.890,00 € TVAC. 

- Approbation d’un subside de 5.684 € à l’ASBL « Royal Club Sportif de la Salm » pour les travaux de rénovation des vestiaires du terrain de football de Salmchâteau.