Geoffrey Urbany et ses chevaux de trait ardennais
C’est un superbe attelage de 21 chevaux de trait qui tirait le char sur lequel se trouvait le « gâteau » du 75e anniversaire de la Fête des myrtilles !
À sa tête, Geoffrey Urbany, professeur de génie civil et débardeur, aidé par des amis meneurs venus parfois de loin…
(Une belle complicité est évidemment indispensable... Photo Brenda Maertens)
C’était vraiment le moment magique du cortège illustré ci-après par une petite vidéo. Elle a été publiée sur la page FB, Fête des Myrtilles Vielsalm sur laquelle vous trouverez également des centaines de photos du cortège.
Le cheval de trait et le débardage en forêt
C’est son grand-père Pol Guillaume (le Hourî) qui lui a transmis, sa passion pour les chevaux et, en particulier, pour les chevaux de trait ardennais.
(Un bel attelage mené par Geoffrey qui avait 7 ans lorsque cette photo a été prise !)
« Qui, en se promenant dans les bois, a encore eu la chance de voir le travail d’un cheval de trait débardant une belle grume, conduit au cordeau au rythme des « yeuh » et des « arr » chuchotés tout bas par le meneur et du tintement de la petite clochette accrochée au collier de travail ? Certainement peu d’entre nous. Pourtant, avec la nécessité d’opérer rapidement une transition écologique, le cheval de trait est de nouveau promu dans toute une série de secteurs : le ramassage des déchets en ville, la gestion des milieux naturels protégés, l’entretien des voies lentes, le maraîchage et la viticulture, pour ne citer que quelques exemples. » (texte de Canopea).
En forêt, l’utilisation du cheval de trait permet de protéger les sols, la croissance des arbres et de certaines espèces, en réduisant la détérioration des sols (leur compaction par de lourdes machines). Le Département de la Nature et des Forêts de la Wallonie et certaines communes veillent à promouvoir son utilisation.
Malheureusement, il n’y a plus beaucoup de débardeurs.
Le cheval de trait pour nettoyer les bords des chemins du Ravel salmien !
Sur le territoire salmien, le réseau Ravel est constitué de dizaines de kilomètres de chemins dont il faut entretenir les bords. C’est le boulot de Geoffrey et ses chevaux de trait, dans le cadre d’un marché public lancé par la Commune.
Une formule bien utile pour Geoffrey interviewé par TV Lux : « Ici il n’y a pas de broyage. La cisaille coupe net l’herbe à la hauteur voulue. C’est moins destructeur de la flore ou de la petite faune, des insectes... »
J. Gennen, 2 août 2025