Conseil communal du 12 mars 2018 (1re partie)

La première partie de mon compte-rendu sera consacrée à l’interpellation citoyenne du collectif « Vie Salm » que vous pouvez retrouver sur la page Facebook du même nom. Une vingtaine de ses représentants venant surtout des villages de Ville-du-Bois, Petit-Thier, Burtonville et Neuville étaient présents pour assister aux débats provoqués par leur interpellation.

Une interpellation sur les pollutions émanant du zoning, sur les dépôts sauvages, la qualité de l’eau, etc., etc.

Le texte de cette interpellation figure à la suite de ce compte-rendu. 

Voici quelques lignes de force de cette interpellation.

Les signataires se plaignent de la qualité de l’air et de l’eau, des nuisances provoquées par le zoning de Burtonville et le trafic qu’il engendre. Ils et elles sont pour l’activité économique et l’emploi, mais pas au détriment du bien-être et de la santé des habitants ni au préjudice de l’environnement.

Ils demandent de l’écoute, de la transparence et des solutions construites pour et avec les citoyens.

Les signataires écrivent aussi:

« Nous vous soumettons quelques suggestions : 

-en ce qui concerne le zoning, priorité à la remise sur pied du comité d’accompagnement ;

-organisation d’une « lecture vivante » du nouveau permis d’exploiter de Spanolux à destination des habitants.  Présence d’experts neutres – séance questions/réponses ;

- concernant les nuisances « déchets, problèmes de voiries », adhésion à l’outil « better street » ; application collaborative entre la commune et les citoyens, qui permet à ceux-ci de signaler des problèmes sur la voie publique et qui en facilite la prise en charge : https://betterstreet.org/. »

Le groupe de citoyens et citoyennes attend des propositions claires et ambitieuses de chacune des listes politiques.

(Une salle du conseil bien remplie, quelques minutes avant le début de la séance...)

C’est tout cela que le bourgmestre rappelle brièvement avant de laisser la place au débat. 

Silence autour de la table jusqu’au moment où Jacques Gennen invite le bourgmestre à exprimer d’abord son point de vue avant que le débat ne s’installe vraiment.

Après avoir remercié le collectif de citoyens pour leur interpellation, le bourgmestre se lance dans une longue tirade : « Je trouve important de dire que l’ensemble des souhaits des citoyens ne sont pas repris dans votre interpellation. Il y a bien d’autres préoccupations que je vis au travers de mes permanences comme les problèmes financiers, les problèmes d’emploi et de logements. 

Beaucoup d’interpellations me sont adressées concernant les déchets et j’ai envoyé un courriel au service public de Wallonie pour que les abords des routes régionales soient bien nettoyés. Ce dernier m’a répondu qu’une entreprise d’économie sociale était désignée pour faire ce travail, mais son responsable n’a pas assez de personnel ! 

Il y a aussi le bruit dans les villages provoqué par les occupants de certains gîtes, il y a également la vitesse dans les villages et aux abords des écoles sans compter les problèmes de voisinage. 

L’eau est également une priorité et pour ce qui est de son goût, toutes les personnes n’ont pas la même perception. Je n’ai d’ailleurs plus reçu de réclamation à ce sujet depuis un an et demi. La SWDE me confirme régulièrement que l’eau est bien conforme aux normes.

Il est vrai qu’en ce qui concerne l’eau, nous avons connu une situation très difficile dans le village de Bihain avec la rupture de la conduite. J’espère que la conduite d’eau sera renouvelée dans une partie de l’ancienne commune de Bihain.

Je demande votre soutien pour adresser de nouvelles revendications à la SWDE concernant la qualité gustative de l’eau.

Pour ce qui est du nettoyage du centre-ville, des quartiers et des villages, nos ouvriers communaux font ce qu’ils peuvent et les habitants jugent leur action positive.

Le trafic est important sur la RN 89 et il y a un souci permanent de sécurité. Je demande au Service Public de Wallonie un maximum de petits aménagements. Il faut se battre pour un simple feu clignotant et cela prend du temps. Les îlots centraux sont utiles, mais certains habitants sont contre. On se bat pour avoir des éclairages de passage pour piétons comme à la piscine et certains disent qu’il les éblouit. On fait placer des chicanes et des casse-vitesse et puis certains habitants demandent qu’on les enlève. 

On reçoit des critiques concernant notre politique d’accueil des réfugiés, ce n’est pas facile à entendre, mais je revendique cette politique, des critiques aussi concernant le délai d’intervention des urgences, la disponibilité des médecins, le manque de place à la MRS La Bouvière, l’état de certains trottoirs, le manque de places de stationnement à Vielsalm, etc. Je suis étonné de ne pas avoir lu tout cela dans votre interpellation. » 

Élie Deblire poursuit son intervention en évoquant plus particulièrement les préoccupations exprimées par le collectif des citoyens : « En ce qui concerne les dépôts sauvages, nous avons l’opération « commune et rivières propres », des actions de sensibilisation des citoyens. Les sociétés de pêche sont très actives sur le terrain. C’est vrai que s’il y a de gros orages, des dépôts de déchets garnissent les bords des rivières et du plan d’eau, une situation pas facile à maîtriser.

Il y a par exemple un dépôt de pneus sauvages à Ottré et on me demande pourquoi je n’agis pas. C’est selon la loi, au propriétaire, une personne âgée qui pourtant n’est pour rien dans le dépôt de ces pneus, à les faire évacuer d’un endroit difficile, en contrebas de la route. 

Quant aux dépôts de fibres, il y a eu des analyses réalisées du 9 février au 4 mai 2017 par l’ISSEP, l’Institut Scientifique de Service Public de Wallonie, à la demande du département de la Police et des contrôles du SP Wallonie dans trois endroits différents, à Ville-du-Bois, Burtonville et à l’entrée de Petit-Thier. 

Rien de spécial n’a été constaté et les retombées sont faibles comme en 2008. Pendant cette campagne, je n’ai pas reçu un courriel d’un citoyen indiquant qu’il y avait des dépôts de fibres ou autres sans quoi j’aurais interpellé directement le SP Wallonie. Quand j’ai connaissance de retombées de sciures ou de particules de copeaux de bois, j’interpelle aussi bien IBV que Spanolux qui n’ont aucune explication à donner et se renvoient parfois la balle. Il est vrai que lorsqu’il y a un déchargement de bois ou de copeaux chez IBV, un gros coup de vent peut provoquer des dépôts.

Je me déplace parfois lorsqu’il y a des plaintes concernant le bruit et, la dernière fois, c’était dû à une porte mal fermée chez IBV. Cette société a d’ailleurs fait placer un mur antibruit autour d’une source de bruit. D’autres aménagements exigent des investissements à approuver par le conseil d’administration. Mais il y a quand même encore du bruit et on essaye d’identifier les sources. 

IBV fait des bénéfices bien sûr, mais pas si mirobolants au point de pouvoir investir 200.000 euros dans des mesures alors que ses dirigeants estiment que l’entreprise répond aux normes !

IBV a reconnu un problème de fonctionnement de la filtration au séchage de sciures ce qui aurait provoqué des dépôts de fibres. Le 18 février 2018, on constate de nouvelles retombées de paillettes de bois et je réagis immédiatement. Le 20 février, IBV me répond que toutes les installations ont été contrôlées et que ses responsables n’ont constaté aucun problème. Spanolux n’a pas donné d’explication si ce n’est que cela ne vient pas de chez eux.

Je pense qu’il y a de temps en temps des problèmes techniques chez IBV qui provoquent des retombées et IBV doit en effet faire quelque chose.

Est-ce que ces dépôts peuvent être nocifs ? Madame Merz, directrice au département de la police et des contrôles du SP Wallonie a attiré mon attention sur un outil de l’ISSEP qui analyse en flux continu la qualité de l’air en différents endroits de Wallonie. 

Vielsalm figure parmi les villes qui ont une station de contrôle. À Vielsalm, elle se situe dans le Grand-Bois et je suis fier de pouvoir dire que c’est notre station qui a les résultats les meilleurs depuis des années. Soyez rassurés car ce que vous respirez, c’est l’idéal en Région wallonne. » 

(Beaucoup de verdure, certes, mais...)

Élie Deblire conclut en évoquant également le permis qui vient d’être accordé à Spanolux : « Il a été renouvelé pour une vingtaine d’années après d’énormes contrôles et des enquêtes publiques. Je rappelle que des normes européennes s’imposent aux entreprises wallonnes et si le responsable du site de Spanolux habite le village de Ville-du-Bois, c’est qu’il s’y sent en sécurité ! 

Je suis tout à fait d’accord de rencontrer les riverains en présence des représentants des entreprises concernées. Le permis de Spanolux peut être expliqué par une spécialiste de l’AIVE si le département de la police et des contrôles du SP Wallonie ne peut le faire. Il n’est pas facile de faire venir les agents de ce département si les analyses sont bonnes. Mais je peux demander au ministre qu’il leur impose de venir.  

En ce qui concerne l’outil de contact Betterstreet, je rappelle une fois encore qu’il suffit de m’envoyer un mail, je le transfère chaque fois à la directrice générale et à l’échevin des travaux. Notre réactivité est excellente quand on constate un souci, comme un dépôt de déchets. Lorsqu’il y a une demande de randonnée, je demande au service de parcourir le circuit prévu. Je rappelle encore que nos services nettoient bien les villages et le centre-ville. »

François Rion : « Je vais essayer de ne pas faire du populisme à tout crin et de me maîtriser… Madame Merz et les représentants de l’ISSEPS vont se déplacer si on leur demande car il a suffi d’un coup de fil de citoyens en 2016  pour qu’ils viennent placer des appareils de mesure. J’insiste sur le fait que c’est à la demande de la population qu’ils sont venus en 2016 et que des analyses ont été réalisées.

On est tous au courant du résultat de ces prélèvements. Il y a une sacrée discordance entre l’étude et la réalité des dépôts telle que vécue par les habitants et pas seulement aux environs immédiats du zoning. On peut douter de l’efficacité des appareils de contrôle et du résultat des analyses. Regardons ce qui se passe à Bastogne !

Et pour ce qui est du document de 160 pages qui traite du permis d’exploiter, on n’y trouve pas de réelles procédures ni de normes de référence.

Ce qui est surprenant, c’est que l’entreprise demandait des dérogations, demandait à rejeter plus de poussière et de formaldéhyde. Il y a des normes restrictives et Spanolux demande à les dépasser. On leur a quand même accordé le double de ce que l’Europe préconise.

Il y a quand même de quoi s’inquiéter. Spanolux demandait un dépassement des normes car le fait de ne pas avoir de dérogation allait entraîner pour Spanolux une hausse des coûts disproportionnés par rapport au respect de l’environnement.

Où se positionne-t-on ? C’est quoi, l’important ? Le coût pour les entreprises ou la santé des riverains ?

En 2019, il y aura une étude de manière à évaluer l’état de leurs progrès quant aux rejets pour autant bien entendu qu’on ait mis au point une bonne technique de récolte et d’analyse ! »

Le conseiller écolo prend acte des explications du bourgmestre concernant l’eau et le dépôt de pneus à Bihain et il poursuit : « Qu’en est-il de l’approvisionnement en eau d’une grande partie de la commune puisque Spanolux a reçu l’autorisation de capter un volume d’eau supplémentaire à ce qu’elle capte déjà ! 

Il y a cinq ans, la SWDE avait demandé pour récupérer l’eau du captage de Ville-du-Bois détruit pendant l’installation de Spanolux. Spanolux s’y est opposée et aujourd’hui c’est elle qui récupère cette eau. Pendant tout l’été passé, le principal captage, celui de Laguespré, était alimenté par camions. 

Il y a des indices qui doivent attirer l’attention des décideurs communaux sur l’importance de gérer à l’avantage des riverains ou à l’avantage des entreprises. Bien entendu, l’argument qui sera avancé par les entreprises ou leurs défenseurs inconditionnels sera le thème de l’emploi qui demande certains sacrifices à notre confort. Je suis évidemment prêt à répondre à ce genre d’argument ! 

On doit se prononcer aujourd’hui sur la relance du comité d’accompagnement et sur une lecture « vivante » du nouveau permis de Spanolux en présence d’experts.»

Jacques Gennen : « D’abord, Monsieur le Bourgmestre, je veux vous dire que tout ce que vous avez relaté comme situations difficiles à gérer, c’est simplement le lot de tout bourgmestre. Je l’ai été et je sais ce qu’exige un tel mandat. J’ai été confronté à des interpellations citoyennes dans des conditions très difficiles à l’époque. J’ai essayé moi aussi d’y répondre et peut-être ai-je commis certaines erreurs.

On ne peut que se réjouir de cette interpellation citoyenne et il faut y répondre. Il y a des choses concrètes à mettre en place. Il faut effectivement relancer le comité d’accompagnement, ce que j’ai demandé à plusieurs reprises déjà. Je l’ai créé quand j’étais bourgmestre sous la pression, il est vrai, de certains concitoyens et je les en remercie. Il est bien regrettable qu’il n’ait pas continué à se réunir.

La rencontre entre les experts de l’ISSEP, Madame Merz et le collectif des citoyens doit être provoquée le plus rapidement possible.

Pour ma part, je ne pourrais jamais soutenir que la qualité de l’air est parfaite aux alentours du zoning et on ne peut pas en rester aux études déjà réalisées. D’accord bien entendu pour une lecture vivante du permis accordé à Spanolux, mais n’oublions pas pour autant IBV et les problèmes créés par cette entreprise. »

François Rion : « Pour abonder dans le sens de Jacques Gennen, je veux aussi souligner que se braquer sur le permis de Spanolux ne suffit évidemment pas. IBV doit aussi demander le renouvellement de son permis unique et en a informé la commission consultative communale d’aménagement du territoire et de la mobilité. On va évidemment suivre cela attentivement. »

Élie Deblire : « Pour ce qui est du captage de Ville-du-Bois, je vous rappelle qu’il y a eu des divergences de vues entre experts et que l’impact du prélèvement d’eau en surface par Spanolux n’a pas été clairement défini.

Je remercie Monsieur Gennen pour ses propos. J’ai effectivement moi aussi hérité d’une situation. La zone économique était bien présente. J’essaye de relayer les interpellations citoyennes. C’est vrai que les analyses ont été demandées par la population, mais le Service Public de Wallonie a aussi agi en concertation avec le collège et le bourgmestre ! Je vais donc demander la visite de Madame Merz et des experts de l’ISSEP.

En ce qui concerne le comité d’accompagnement, il ne s’est plus réuni parce que la dernière réunion s’est mal passée. Or, il faut être deux autour de la table pour échanger ! Je vais essayer de réunir les responsables des deux entreprises et les membres du collectif de citoyens. 

Pour ce qui concerne les analyses effectuées et les outils mis en place, je ne peux pas accepter des propos indiquant que la Région wallonne n’est pas dotée d’outils performants. Celui que nous avons à Vielsalm est particulièrement performant et c’est toujours Vielsalm qui a été choisie pour tester de nouveaux outils. » 

On en reste là dans un débat sur une problématique bien délicate lorsque l’emploi et l’activité économique vont de pair avec des nuisances bien difficiles à gérer…

Jacques Gennen 

 

Vielsalm, le 13 février 2018

Objet : interpellation citoyenne du collectif « Vie Salm »

Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Échevins et Conseillers.

Le collectif Vie Salm est constitué de citoyens amoureux de leur commune, fiers de son capital humain et environnemental, désirant plus que tout y poursuivre leur vie dans les meilleures conditions. Conditions de vie qui se sont lentement mais sûrement dégradées au fil de ces dernières années.

Porté par les interpellations de concitoyens salmiens au sujet de différentes nuisances pouvant impacter tant leur santé que leur environnement, notre collectif s’est chargé, dans un premier temps, de rassembler leurs plaintes.

Nous avons pour ce faire usé des réseaux sociaux et ouvert une page Facebook intitulée "Vie Salm" invitant les Salmiens à faire part des  atteintes à leur bien-être dans tous les domaines.  Plus de 2.000 personnes l’ont consultée et certaines y ont déposé leurs remarques.

Y ont été évoqués : des dépôts sauvages, des déchets dans les cours d’eau, des soucis de qualité gustative de l’eau de conduite et très majoritairement, les nuisances liées à l’activité du zoning de Burtonville : dépôts récurrents de fibres, pollutions sonores et olfactives à Petit-Thier, Burtonville et à Ville-du-Bois, trafic routier y lié, … Cette liste n'est pas exhaustive, elle se veut le reflet des inquiétudes de vos citoyens d’ores et déjà impactés dans leur qualité de vie.

Que répondre aux gens qui nous interpellent et nous font part de leurs désagréments, maux de tête, insomnies, problèmes pulmonaires ?  

Que répondre aux jardiniers dont les potagers sont régulièrement « enneigés » de particules indéterminées ?  

Que répondre aux parents qui s’inquiètent d’un potentiel effet cancérigène du formaldéhyde qui s’échappe des cheminées de Spanolux ?  

Nous n’avons pas de réponses …  Bah, nous pouvons toujours tous déménager ou nous dire que « Lorsqu’on habite à côté d’un zoning, on sait que les petits désagréments sont inévitables » (DH du 16/01/18 – Mr Élie Deblire).

Pour le collectif autant que pour les citoyens, le développement économique de la région est primordial, l’emploi doit être maintenu, les entreprises soutenues, mais pas au détriment du bien-être des habitants, pas dans l’irrespect de la santé des riverains, pas au préjudice de l’environnement.  

Nous aspirons à un projet d’Avenir enthousiasmant pour notre commune, à de l’écoute, à de la transparence, à de la co-construction des solutions pour et avec les citoyens.

Nous attendons de nos dirigeants qu’ils soient garants de l’équilibre entre les différentes facettes de développement.  La préservation du bien-être des habitants est de la responsabilité des mandataires communaux; or, cette mission fondamentale ne nous semble pas avoir été remplie de manière satisfaisante jusqu’à présent : 

- Quelles analyses ont été faites en termes de rejets (air, sol, eau) en provenance du zoning ? 

- Quelles ont été les actions prises pour s’assurer de l’innocuité de ces rejets ?

- Quels suivis ont été réservés aux nombreuses plaintes des riverains ?

- Quel impact doit-on attendre du permis récemment délivré à Spanolux ?

Notre demande : nous souhaitons une information complète et transparente sur les questions évoquées ci-avant.  Nous attendons une programmation détaillée des actions que vous mettrez en œuvre pour pousser le diagnostic et résoudre les problèmes évoqués plus haut.  Nous requérons des interventions, initiatives et une planification de celles-ci dans le courant des 6 prochains mois.

D’ores et déjà, nous vous soumettons quelques suggestions : 

-En ce qui concerne le zoning, priorité à la remise sur pied du comité d’accompagnement.

-Organisation d’une « lecture vivante » du nouveau permis d’exploiter de Spanolux à destination des habitants.  Présence d’experts neutres – séance questions/réponses.

-Concernant les nuisances « déchets, problèmes de voiries », adhésion à l’outil « better street » ; application collaborative entre la commune et les citoyens, qui permet à ceux-ci de signaler des problèmes sur la voie publique et qui en facilite la prise en charge : https://betterstreet.org/ 

Nous attendons des propositions claires et ambitieuses de chacune des listes politiques.  La question du bien-être des citoyens, de la transparence, de la bonne gouvernance, du développement « durable » de la commune mérite de figurer au programme des différentes factions afin d’aider les citoyens à se positionner aux prochaines élections.

Certains de votre réactivité, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Échevins et Conseillers, nous vous remercions de votre bienveillante attention.

Cette interpellation et les réponses qui nous seront communiquées feront l’objet d’une publication sur notre page Facebook.

Collectif Vie Salm