De beaux locaux pour la CSD, la Centrale de Services à Domicile à Saint-Hubert !

C’est une mini-inauguration qui a eu lieu ce jeudi 8 novembre 2019 à Saint-Hubert pour présenter aux membres du conseil d’administration et à quelques invités les nouveaux locaux qui ont pu être aménagés grâce à l’acquisition par la MSL, la Mutualité Socialiste du Luxembourg d’un immeuble contigu à celui dont elle était déjà propriétaire. L’ensemble immobilier est mis à la disposition de la Centrale de Services à Domicile-Luxembourg.

De bonnes conditions de travail tant pour le personnel de terrain que pour le personnel de bureau, c’est la condition préalable à de bons services à la population, ai-je souligné dans mon petit mot d’accueil.

Le docteur Jacques Devillers, secrétaire fédéral de la MSL, a rappelé l’investissement réalisé par la MSL : près d’un million cent mille euros. Il a ainsi souligné l’importance du développement de la CSD dans un contexte de vieillissement de la population où il faut se concentrer, surtout en zone rurale, sur le maintien de la personne âgée à domicile le plus possible grâce à des moyens et des services adéquats, services auxquels la CSD répond parfaitement.

L’objectif est bien entendu de répondre autant que possible grâce à un ancrage local et par des actions et services de proximité aux attentes des affiliés et de la population luxembourgeoise.

(La directrice de la CSD, Nathalie Rollot et la députée fédérale Mélissa Hanus très concernée par la problématique des soins et services à domicile) Nathalie Rollot a, pour sa part, adressé des brassées de mercis à celles et ceux qui ont contribué à cette belle opération de rénovation et d’extension des locaux de la CSD sous la conduite de l’architecte Frantz Lotin mais aussi à toutes les personnes qui, de près ou de loin, font de la CSD ce qu’elle est aujourd’hui.

Elle a rappelé que 270 personnes travaillent à la CSD. 85 % d’entre elles travaillent sur le terrain, en contact direct avec les bénéficiaires, avec l’objectif de favoriser l’autonomie ou le maintien à domicile des personnes ayant des problèmes de santé ou de mobilité. Un personnel qui doit être secondé et encadré par des chefs de service, des coordinatrices et assistantes sociales (pas d’assistant social pour l’instant).

De nouveaux locaux sont également prévus pour des prestataires de soins, partenaires de la MSL.

Sans oublier le personnel administratif et technique affecté à la gestion quotidienne des différents services (centre de coordination des interventions, aides familiales, soins infirmiers, prêt ou location de matériel médical, repas à domicile, transport social, biotélévigilance, petits travaux d’aménagement à domicile, etc.).

(Une partie des personnes présentes avec, au centre, Nathalie Rollot entourée de trois de ses chefs de service, Frédéric Wième, Sophie Pirlot et Guillaume Jacqmain. Céline Nicolas, l'échevine de la santé de la Commune de Saint-Hubert était également présente) 

Quel avenir pour les soins à domicile et la CSD ?

La durée de la vie augmente pour les personnes âgées ainsi que pour les personnes handicapées et elles sont toujours plus nombreuses à souffrir de pathologies liées au grand âge ou à subir une diminution progressive de leur autonomie.

Comme cela a déjà été souligné, l’objectif est de leur permettre de vivre à domicile le plus longtemps possible, mais pas à n’importe quel prix.

La prise en charge doit aussi faire face à une autre demande d’aide, en augmentation elle aussi, celle concernant certaines familles éclatées et leurs difficultés spécifiques, les familles vivant en deçà du seuil de pauvreté et les bénéficiaires ayant besoin d’une aide sociale ou psychologique.

(Nathalie Hardy et Justine Huyttens, la première équipe du service de distribution de repas à Vielsalm)

Le nerf de la guerre, c’est le financement insuffisant, mais c’est aussi la lutte contre une conception trop étroite de la santé (qui la réduit à l’absence de maladie ou d’infirmité), bien en deçà de la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (« un état de complet bien-être physique, mental et social »).

Par ailleurs, les nouvelles technologies de contrôle des paramètres de santé et de surveillance de la personne prise en charge, l’E. santé, les progrès de l’intelligence artificielle et les techniques d’interconnexion de tous les prestataires vont continuer à évoluer et à modifier le mode d’intervention et de prise en charge des bénéficiaires.

Encore faut-il que la relation globale, humaine et personnalisée avec la personne aidée ne soit pas la grande perdante de l’avènement de ces nouvelles technologies et de la mise en œuvre de l’intelligence artificielle.

Une bonne nouvelle nous vient de la ministre Christie Morreale fermement convaincue de l’importance du secteur des soins et services à domicile. Elle vient d’obtenir des moyens budgétaires supplémentaires pour ce secteur dans le cadre de la confection du budget 2020 de la Wallonie. 

(Virginie Willems et Geneviève Poncelet, service "Matériel médical") 

(Lydia De Backer et Christine Magerotte, service de téléphonie)