Visite de l’ASPH, section de Vielsalm aux Floralies de Coblence
Quelle belle journée que ce samedi 2 juillet 2011 pour les quelque trente membres de l’ASPH (Association Socialiste de la Personne Handicapée) Section de Vielsalm qui sont allés à la découverte ou redécouverte de COBLENCE, vieille cité créée par les Romains (Confluentus), il y a plus de 2000 ans, là où la Moselle se jette dans le Rhin ( Haut-Rhin Moyen)!
Les Floralies de Coblence accueillent quelque deux millions de visiteurs ! Les Floralies sont organisées tous les 2 ans dans une ville différente de la République Fédérale.
La journée à Coblence a bien débuté par une agréable promenade sur le Rhin et la visite du site « Deutsches Eck » (le Coin allemand). C’est un promontoire situé au confluent du Rhin et de la Moselle et surmonté de la statue équestre de l’empereur Guillaume Ier).
Après la réunification allemande, le 3 octobre 1990, 3 pièces de béton provenant du mur de Berlin ont été installées à côté du monument de même que les emblèmes des 16 Länder ainsi que leurs drapeaux. Les victimes de la séparation allemande y ont ainsi leur mémorial.
Après un succulent repas au Wacht am Rhein, restaurant situé au pied de la Kastorkirche, la plus vieille église de Coblence, basilique de style roman, nous avons visité les Floralies. Superbes !
Une partie de notre groupe a choisi de prendre le funiculaire pour se rendre sur le site de la forteresse de Ehrenbreitstein, sur le rocher du même nom, 118 mètres au-dessus du Rhin. Une petite citadelle y fut érigée vers l’an 1000, puis transformée à plusieurs reprises.
Les fortifications actuelles datant du XIXe siècle comptent parmi les plus puissantes et les mieux conservées d’Europe. A l’occasion des Floralies, la forteresse se pare de milliers de fleurs et de plantes différentes.
L’autre partie du groupe a choisi de se rendre au Palais électoral (XIIe siècle) et de visiter ensuite la ville.
Mais le temps passe trop vite et nos touristes salmiens ont dû se résoudre à reprendre le car, fatigués mais heureux, en espérant se retrouver tous l’an prochain pour un autre périple.
Raymond Philippart
