Conseil communal du 29 août 2016 (suite)

Voici la suite de mon compte-rendu de la dernière séance du conseil communal telle qu'elle a été publiée dans notre hebdomadaire l'Annonce de Vielsalm.

Micro-zone économique de Rencheux et aménagement du parade-ground

Aménagement du parade-ground ou plutôt de la place des Chasseurs ardennais puisque tel est son nom depuis quelques années déjà !

Le conseil communal est invité, comme c’est la règle dans les dossiers de ce genre, à marquer son accord sur la reprise de l’éclairage public. 

Comme l’indique le bourgmestre Élie Deblire , il conviendra de faire de même pour les voiries lors d’une prochaine séance.

François Rion relève qu’il s’agit d’un éclairage LED et il regrette encore que cela n’ait pas été retenu pour l’éclairage le long du plan d’eau. Il en profite pour interroger le collège sur la gestion des nouvelles voiries reliant les ronds-points du zoning de Burtonville, rappelant qu’un poids lourd y a récemment détruit des barrières de sécurité.

Élie Deblire s’engage à demander les informations voulues à Idelux. 

Au vote, c’est l’unanimité pour la reprise de l’éclairage public.

Éclairage public : ajout d’un point lumineux à Ville-du-Bois

Depuis toujours, la Commune prend en charge le placement de points lumineux utiles pour une bonne visibilité et la sécurité des citoyens.

Les associations de village ou les citoyens eux-mêmes en font régulièrement la demande au collège. 

Le conseil communal est invité à approuver l’ajout d’un point lumineux à proximité de la salle du village, à la demande l’ASBL Les Cawès.

André Boulangé rappelle que dans les villages, certaines habitations ne bénéficient pas toujours d’un bon éclairage.

Le bourgmestre rappelle qu’en principe, un poteau électrique sur deux doit accueillir un point lumineux et que les personnes concernées peuvent introduire une demande justifiée.

François Rion souligne qu’il s’agit d’un point lumineux LED et demande qu’à l’avenir il en soit toujours ainsi.

« Notre éclairage public n’est pas vieillot et est contrôlé par ORES. », lui répond le bourgmestre.

François Rion : « On pourrait adopter un plan de remplacement raisonnable. »

Joseph Remacle : « ORES le fait déjà. Les points lumineux avec des lampadaires de la vieille génération sont rares. On va quand même demander une analyse complémentaire. »

Au vote, c’est l’unanimité pour approuver la proposition du collège.

Une journée « portes ouvertes » confidentielle au centre de la Croix-Rouge de la Baraque de Fraiture

Stéphanie Heyden dit son étonnement à la lecture d’un journal bien connu qui consacre une page entière à la première journée « portes ouvertes » organisée par le centre pour jeunes réfugiés de la Croix-Rouge de la Baraque de Fraiture en titrant « Une trentaine de citoyens seulement ont visité le centre de réfugiés ».

L’échevine regrette l’absence de publicité pour cette activité, ce qui explique le peu de visiteurs. Elle regrette également qu’un tel article donne à penser que peu de citoyens salmiens s’intéressent à ce centre, ce qui n’est pas le cas.

Une opinion que partage Jacques Gennen qui ne peut que constater également l’absence d’une information digne de ce nom pour un tel événement.

 

 

Les panneaux publicitaires pour le centre Knauf

François Rion attaque franc battant à propos de tels panneaux : « Je suis très mécontent et mon groupe aussi. J’en ai mal à l’estomac de voir fleurir sur le territoire communal d’énormes panneaux publicitaires pour le centre Knauf. 

Quand on a adopté le règlement sur les panneaux publicitaires, nous avons tenté de vous persuader, sans avoir la rage taxatoire pour autant, de matraquer par les taxes les grands panneaux car ce ne sont pas les entreprises locales qui les utilisent. 

Je vous avais dit que de tels panneaux allaient fleurir. Vous ne nous avez pas suivis. Des taxes importantes sur ces panneaux auraient à tout le moins permis à la Commune d’engranger des recettes pour aider davantage nos commerces. Voilà où nous mène votre manque d’anticipation. »

Le bourgmestre : « Votre remarque est pertinente mais je vous rappelle que Vielsalm est encore une des rares communes à taxer les panneaux publicitaires. Les autres ont abandonné un tel règlement car il est difficilement gérable et discriminatoire. 

Les panneaux que vous dénoncez ne nous font évidemment pas plaisir. Comment faire pour qu’il n’y ait pas de tels panneaux ? On va examiner cela et interroger la Région wallonne pour envisager l’adoption d’une taxation plus importante, mais, comme vous le savez, la Région wallonne impose certaines limites. »

François Rion indique qu’un permis d’urbanisme est nécessaire pour installer un panneau publicitaire sur une façade, ce que peu de gens demandent. Il fait également allusion à un règlement sur les panneaux mobiles et ajoute encore : « Il faut se montrer plus cohérent avec notre volonté de soutenir le commerce local. »

Jacques Gennen partage tant le point de vue de François Rion que celui du bourgmestre : « Ce serait évidemment intéressant d’avoir des recettes supplémentaires, mais je doute de leur importance. 

Et ce ne sont pas des taxes plus importantes qui dissuaderont des sociétés commerciales de cette importance de recourir à de tels panneaux. Je rappelle que la Commune via notamment les actions de l’agence de développement local et l’organisation d’événements, fait déjà beaucoup pour le commerce local. »

François Rion : « Comme Jacques Gennen, je sais bien que taxer davantage n’empêchera pas ces grosses sociétés de mettre leurs panneaux, mais une recette supplémentaire pour aider le commerce local ne serait pas négligeable. »

Élie Deblire rappelle encore que la Commune est limitée dans les initiatives de taxation qu’elle peut rendre.

François Rion : « Adressez-vous à la Commune de Stavelot qui a pris des initiatives pour taxer au maximum les panneaux publicitaires concernant notamment le circuit de Spa-Francorchamps. Maintenant, c’est vrai que si on a pris une mauvaise décision, il faut bien l’assumer. »

Jacques Gennen : « On peut toujours revoir notre règlement pour l’avenir. »

On en reste là sur une problématique qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Havana Garden et plaintes de certains citoyens

Cette problématique est abordée par Jacques Gennen : « J’ai été interpellé par plusieurs habitants du centre-ville et de Rencheux à propos de la musique bruyante diffusée lors de la Havana Garden. Ils m’ont demandé d’évoquer leurs plaintes en séance du conseil communal.

Je ne demande évidemment pas que l’on supprime cet événement et que l’on prive les jeunes de cette activité. J’ai été bourgmestre et je sais combien il est difficile de gérer de telles situations. 

Pour certaines personnes qui souffrent de troubles du sommeil ou qui doivent se lever tôt pour se rendre à leur travail, cette musique peut constituer une véritable nuisance et avoir des répercussions sur leur organisme pendant plusieurs jours. 

Certaines personnes m’ont dit que le niveau sonore avait augmenté en cours de soirée. Je pense qu’il est important que ce type de situation soit évoqué en séance du conseil. Je ne doute pas, Monsieur le bourgmestre, que vous êtes attentif à cette situation. Avez-vous vous-même enregistré des plaintes ? »

Élie Deblire : « Effectivement j’ai enregistré des réactions et j’y ai répondu en pesant le pour et le contre. Je rappelle que cet événement est organisé par une ASBL dans le comité est constitué de jeunes de la Commune. Cela crée de la cohésion.

Certaines critiques sont légitimes, mais quand on explique les choses, on est souvent compris, c’est en tout cas ce que je ressens. 

Dans l’ordonnance de police, il était prévu que la diffusion de la musique devait cesser dans la nuit du 14 au 15 août à quatre heures du matin. C’est tard, mais les jeunes attendent que la soirée soit déjà bien entamée pour y participer. Pour la nuit du 15 au 16, la diffusion de la musique devait cesser à trois heures du matin. 

L’idéal serait de pouvoir arrêter la musique une heure plus tôt. Je rappelle que 1800 personnes étaient présentes le 14 août venant d’un peu partout en Wallonie tandis que le 15, il y en avait encore 805. 

La police ne m’a fait part d’aucun débordement, d’aucune bousculade. Cette manifestation a été bien gérée par nos jeunes et par le service de sécurité en place qui les a trouvés irréprochables. 

Évidemment, la musique diffusée est une musique techno avec des basses qui font du bruit. Les organisateurs me disent que le son a été diminué à partir de minuit tandis que des riverains disent que cela n’a pas été le cas. 

Par ailleurs, je vous signale qu’en ce qui concerne l’activité organisée au bunker à Rencheux les 16 et 17 juillet, une activité qui fait aussi du bruit, la zone de police de Marche souhaite me voir à propos de certaines difficultés rencontrées lors de cet événement. Si la police le demande, cette activité ne pourra plus être autorisée. 

Pour en revenir à la Havana Garden, délocaliser cette activité loin du centre ne me paraît pas possible. Les jeunes seraient déçus. Bon nombre de participants ont loué des gîtes et logé dans les hôtels de la région. 

La Commune pourrait acheter un sonomètre, mais la police estime qu’il n’est pas facile de verbaliser sur la base des constatations d’un sonomètre. Je referai le point avec les organisateurs. »

Jacques Gennen : « Je partage votre point de vue concernant l’intérêt d’une telle animation pour les jeunes de la région. Il est important que les informations que vous avez livrées l’aient été en séance publique du conseil communal. 

Cependant, on ne peut pas ignorer les plaintes des citoyens. J’enregistre que vous évoquez des possibilités d’amélioration de la situation en concertation avec les jeunes organisateurs. Tant mieux ! »

François Rion, qui n’en rate pas une : « Monsieur le Bourgmestre, vous avez évoqué l’achat d’un sonomètre qui permettrait de mieux contrôler le bruit et peut-être de verbaliser, le cas échéant. 

Si cela existait, beaucoup de riverains du zoning de Burtonville feraient appel à vous !

C’est vrai que certains parents sont contents de savoir que nos jeunes sont là plutôt que de les voir courir bien loin. Le raisonnement n’est évidemment pas le même pour les parents des jeunes qui viennent de Tournai ou de Bruxelles.  »

On en reste là…

Autres points de l’ordre du jour

- Budget 2017 des fabriques d’église de Salmchâteau et Ville-du-Bois.

- Mise à disposition de l’ASBL La Salmiote d’un bien communal (l’étang du Tiennemesse).

- Marché public de fourniture de matériel de sécurité routière.

- Renouvellement de la convention d’adhésion au « Panathlon Wallonie-Bruxelles » (pour promouvoir notamment le fair-play dans le sport. Thibault Willem compte bien prendre certaines initiatives…).

- Adhésion au projet « Ville Amie Démence » de la Ligue Alzheimer (un dossier présenté par Anne-Catherine Masson en partenariat avec le CPAS). 

Jacques Gennen