Actualité

L’assemblée générale du Syndicat d’initiative a eu lieu le samedi 8 avril 2017. Son président n’ayant pas pu être présent, trois des piliers du SI, Philippe Marc, l’administrateur délégué, Pierre Christophe, le trésorier et Sylvie Jankowski, la directrice de la Maison du tourisme et du SI, nous ont présenté les comptes, le bilan et les activités de 2016 de même que de beaux projets.

Une distinction à faire tout d’abord : la Maison du tourisme Haute Ardenne  gère la promotion touristique des communes de Vielsalm, Gouvy, Lierneux et Trois-Ponts tandis que le Syndicat d’initiative de Vielsalm organise des animations et activités touristiques sur le territoire de la Commune de Vielsalm.

Les deux institutions travaillent étroitement ensemble, faut-il le dire, assurant notamment une présence efficace dans des salons touristiques en Belgique et à l’étranger.

Des activités portées par le Syndicat d’initiative ont été rappelées : les balades thématiques (sur les macralles, la myrtille, les castors, l’histoire, etc.), les balades en char à bancs, les balades d’été du jeudi (dont le succès de participation, un minimum de 135 marcheurs par balade, ne faiblit pas), la participation à des événements comme la braderie, la journée du lac (le 13 août, cette année), le Beau Vélo de Ravel, des émissions TV et radio, etc.

Le Syndicat d’initiative a répondu à l’appel à projets « Tourisme – Forêt – Innovation » et a décroché le premier prix ! Il s’agit de mettre en valeur treize points d’intérêt forestier choisis en collaboration avec Jacques RONDEUX et les membres de la Commission locale de développement rural. 

C'était le 31 mars 2017. Comme président de la CSD, la Centrale de Services à Domicile en Luxembourg, j’ai accueilli les nombreux invités par un petit discours dont voici l’essentiel : « Nous fêtons la concrétisation de souhaits bien légitimes : d’une part, ceux du conseil d’administration de la CSD qui voulait consolider sa présence dans le Nord-Est de la Province et, d’autre part, les souhaits de Salmiens qui attendaient avec impatience – et depuis longtemps ! - notre service de repas chauds.

Au terme des travaux de transformation des locaux et d’une la procédure de marché public, la société coopérative à responsabilité limitée La Table des Hautes Ardennes est devenue notre fournisseur.

C’est un partenariat qui fonctionne très bien dans le respect bien entendu de l’indépendance et de l’identité des deux parties.

Les repas sont préparés à Rencheux par la fine équipe du chef Olivier Giet et distribués chauds chez les bénéficiaires grâce à un matériel performant et surtout grâce à deux collaboratrices Nathalie Hardy et Juliette Huyttens, très attentives, faut-il le dire, aux bénéficiaires et à leurs souhaits.

Bien entendu, les bénéficiaires ont accès à notre service quelle que soit leur mutuelle. »

(Après la découverte des nouveaux locaux de la CSD et, en particulier, de la cuisine-relais, sous la conduite de Guillaume Jacquemin responsable du département « repas –matériel médical – biotélévigilance » de la CSD, les invités ont pu profiter de la belle terrasse de la CSD pour apprécier le drink qui leur était offert. A noter que nous avions également le projet de créer une petite terrasse d’été non alcoolisée, mais ce projet est en suspens puisqu'un bar-sandwicherie s'est installé place de Salm peu avant l'arrivée de la CSD)

Une « conférence-débat », c’est ce qu’annonçait la Maison de la Laïcité du Val de Salm – Haute Ardenne pour le mercredi 22 mars 2017.

J’y suis allé avec quelques craintes : celles d’avoir affaire à des pinailleuses autour de thèmes archi-débattus. 

Je me trompais ...

On a eu droit de la part de Stéphanie Heyden et de Françoise Caprasse à un feu d’artifice d’humour, d’autodérision, de réparties et de sketches qui font mouche avec des références puisées dans leur vie familiale et professionnelle.

Nos deux complices ont démontré, s’il en était besoin, qu’il est possible d’aborder avec de l’humour et de l’esprit, des thèmes difficiles et graves.

Des thèmes comme le droit à l’IVG ou sa mise en cause ici et là, les violences conjugales, les violences verbales et le harcèlement, le viol, le mariage forcé, l’excision, les stéréotypes de genre …

Et encore: les emplois à temps partiels et précaires surtout réservés aux femmes, le manque de crèches, la sous-représentation des femmes dans les conseils d’administration et dans le monde politique, les inégalités salariales, et j’en passe. 

Bien sûr, elles ont souligné les progrès réalisés, mais pour ce qui est de l’égalité entre hommes et femmes, il reste encore bien du chemin à parcourir. Stéphanie et Françoise ont étayé leurs propos par des exemples concrets de chez nous et d’ailleurs.

Les religions et leur modèle patriarcal n’ont pas trouvé grâce à leurs yeux, faut-il le dire !

La maison du parc, une maison au service des citoyens…

L’inauguration récente de la maison du parc est une des grandes étapes d’un projet de développement entamé lorsque j’étais bourgmestre avec notamment l’achat d’une partie du « bâtiment Belgacom » et le lancement de l’opération de développement rural, des initiatives approuvées par l’ensemble des conseillers communaux. 

A l'étage, trois appartements "tremplins" sont destinés prioritairement à des jeunes souhaitant ultérieurement s'établir dans notre commune.

La maison du parc comporte au rez-de-chaussée de beaux espaces collectifs : une grande salle polyvalente réservée en priorité à l'école de devoirs (mais aussi d’apprentissage de la citoyenneté et de développement de la créativité de l’enfant), une autre salle modulable à l'usage des associations, une cuisine (et réfectoire pour le personnel affecté aux différentes fonctions), un cabinet de consultation (de planning familial notamment) avec salle d'attente et un local destiné à accueillir une racinothèque (un centre de documentation sur la vie et l’histoire locales en collaboration avec la bibliothèque publique).

(A l’extrême gauche, on aperçoit un bout de la verrière de la bibliothèque située à l’arrière de la maison du parc, un peu plus loin, à la gauche du kiosque, la maison de l’emploi et, dans le fond du parc, la maison communale et son extension, des réalisations auxquelles j’ai apporté ma pierre lorsque j’étais échevin ou bourgmestre)

Un projet porté par la commission locale de développement rural… 

Pour rappel, dans le cadre de l'opération de développement rural, une opération citoyenne comme on dit aujourd'hui, c’est plus de 80 projets qui, au fil de réunions de travail mobilisant une bonne centaine de citoyens ayant répondu aux invitations lancées par les autorités communales, ont été retenus dans le programme communal de développement rural.

Bon, je l’avoue. Bravo à celles et ceux qui sortent de 40 jours sans alcool. Mais moi, je n’ai pas renoncé à mon apéro quotidien. À un certain âge, on a de ces faiblesses…

À présent, c’est 40 jours sans viande. Sans attendre, je me suis précipité auprès d’elles, muni d’une canne au cas où un taureau traînerait par là. 

Je les ai un peu amadouées avant de leur apprendre la nouvelle.

Furieuses qu’elles étaient !

« 40 jours sans viande ? Et nous alors, que va-t-on devenir, avec notre belle viande fabriquée avec la bonne herbe de la Haute Ardenne et sans médocs ?

Vous pouvez même l'acheter en circuit court par exemple chez François Remacle à Goronne. Il a même un site Internet: https://www.viandesfermieres.com/contact

Et on ne vous demande même pas d’en manger tous les jours ! » 

La campagne Gay-Friendly a été lancée par la Maison Arc-en-Ciel du Luxembourg avec le soutien de la députée  provinciale Nathalie Heyard et de ses services.

14 communes ont adhéré à cette campagne jusqu’à présent. Vielsalm a été une des premières communes à soutenir le projet. La plupart des commerçants salmiens ont accepté d’apposer sur leur vitrine un autocollant symbolisant le bon accueil qu’ils réservent aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT), sans distinction, sans discrimination d’aucune sorte.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Vielsalm sous la présidence du bourgmestre,  la directrice de la Maison Arc-en-Ciel du Luxembourg a bien ciblé les enjeux de cette campagne qui a débuté en février 2016.

Marie-Ange Cornet : « La campagne gay-friendly, ce n’est pas un simple autocollant que l’on appose sur une vitre. C’est une manière de faciliter les liens, d’encourager l’ouverture d’esprit et la bienveillance. C’est une façon d’annoncer qu’ici, chacun est considéré comme l’égal de l’autre. 

Si l’on a besoin de dire cela de manière explicite aujourd’hui, ce n’est pas pour rien. Le combat pour l’égalité des chances n’est pas encore gagné. L’actualité politique mondiale le prouve… 

Mais plus près de nous, dans notre pays, dans notre province, des discriminations ont encore lieu envers la communauté LGBT. Lorsqu’une personne se rend dans un établissement gay-friendly, elle sait qu’elle entre dans un endroit où elle n’aura pas à subir de remarques ou de gestes déplacés. Et donc, l’autocollant permet de rassurer, d’instaurer un climat serein. (…) ».

Nathalie Heyard a souligné que cette campagne avait suscité de nombreux débats, notamment dans les établissements scolaires.

Pour rappel, le Fonds Benjamin Lorcé a été créé en 2008 au sein de la Fondation Roi Baudouin, à l’initiative de Madame Anne De Bremaecker, pour perpétuer le souvenir de Benjamin, une jeune et belle personnalité trop tôt disparue dans un tragique accident du travail. 

Il met à l'honneur et soutient financièrement chaque année "une personne habitant le bassin de la Lienne ou de la Salm, qui cherche à se lancer, mérite une récompense ou a besoin d’une aide suite à un accident du travail. " L’activité doit être exercée dans les secteurs de l’horticulture, de la sylviculture ou des parcs et jardins.

 

(À gauche, Manon Bernier, lauréate du prix Benjamin Lorcé 2015 et, à droite, Fanny Rion)

Fanny Rion et son entreprise Les Pieds verts à Amcômont-Lierneux 

C’est ce samedi 11 février 2017 que le prix Benjamin Lorcé 2016 a été décerné pour la 9e fois et attribué à Fanny Rion. 

Ce prix est une belle manière de prolonger la vie brisée de Benjamin, souligneront le bourgmestre de Lierneux Fabrice Léonard et Mme Anne De Bremaecker dans leurs interventions, un prix qui aidera la lauréate à réaliser les projets d'extension de sa production de plants de légumes et de fleurs biologiques.

Le début de l’année est toujours l’occasion pour la MSL, La Mutualité Socialiste du Luxembourg de réunir son personnel et ses partenaires dans le cadre d’une journée qui se veut festive et conviviale, mais qui débute par une séance académique consacrée à la présentation des valeurs, priorités et projets de la MSL. 

 

(Une vue partielle de l'assemblée pendant les exposés de la matinée)

C’est l’occasion, pour les membres du comité de direction, de faire le point sur la gestion des biens, comptes et finances de la mutualité, une gestion au plus près des intérêts de la population, de ses affiliés et de la politique de santé. Une gestion qui est aussi soumise à différents contrôles internes (comité d’audit et des risques, auditrice interne) et externes (INAMI, Office de Contrôle des Mutualités, audit de l’Union Nationale des Mutualités Socialistes, réviseur d’entreprise, etc.)…

Au-delà des chiffres, il y a la population et les affiliés en particulier dont la MSL se veut proche grâce à des contacts personnalisés, des services de proximité et des agences aux quatre coins de la Province. De nouvelles agences vont d’ailleurs être implantées notamment à Bouillon, Marche et Florenville.


Plus que jamais, les mutuelles et les organisations syndicales sont des piliers indispensables de notre société et de notre système politique. Quand la pauvreté et la quasi-pauvreté s'étendent, que les inégalités se creusent, que la précarité augmente et que l'accès aux soins de santé est de plus en plus difficile pour bon nombre de concitoyens, leur présence sur le terrain et leurs actions politiques et sociales sont essentielles.

Une cotisation à 9 euros (assurance complémentaire), 65.116 titulaires, 101.066 bénéficiaires, 515 collaborateurs (MSL et associations partenaires): des chiffres positifs !

Chaque année, la MSL  met à l’honneur, à l’occasion de cette journée, une de ses associations partenaires dont elle soutient les activités.

Après l’ASBL Choisir (planning familial, centre IVG) et la société coopérative Point de Mire et ses opticiens, c’est l’ASBL Au Fil des Jours qui, avec son personnel administratif et infirmier ainsi que ses volontaires, a été mise à l’honneur.

Depuis une dizaine de jours, les skieurs, promeneurs et autres lugeurs ont pris d’assaut le site de la Baraque de Fraiture, les hôtels, les chambres d’hôtes et les gîtes de la région.

Pour passer prendre quelques photos et dire bonjour à l’équipe de Michel Detaille (avec Mado notamment aux fourneaux et au bar), je me suis bien gardé d’y aller le week-end au vu des interminables files de voitures à ce point nombreuses que l’autoroute E 25 a été quasiment bloquée pendant quelques heures . 

Ce mercredi 18 janvier, vers 10 h 30, je suis donc passé par là, évitant de justesse le rush de fin de matinée.

Quelques belles journées sont encore annoncées : avis aux amateurs !

Du sport toute l’année !

On trouve déjà sur le site des chemins et sentiers de promenade, une très belle plaine de jeux, un terrain multisports, des pistes de vélo de descente, une piste pour BMX et un skatepark orienté BMX. 

Récemment, le ministre René Collin, lors d’une conférence de presse à l’Auberge du Carrefour, a annoncé l’octroi d’une subvention de 45.000 euros pour valoriser le site. L’ASBL Piste de ski de la Baraque de Fraiture et la Maison du tourisme de la Haute Ardenne se sont associées pour développer un plan de communication et de valorisation du site, des événements et des activités sportives, touristiques ou de loisirs qui y sont et qui y seront organisés.

Un petit rappel tout d’abord : l’ASBL La « S » Grand Atelier est née à Rencheux au départ du centre d’expression et de créativité (le CEC) de l’ASBL Les Hautes Ardennes dont elle poursuit les activités (ateliers artistiques pour enfants et adultes porteurs ou non d’un handicap). Ce sont des dizaines d’artistes en tous genres qui fréquentent les ateliers du CEC.

(Recherche et création pour Éric Derochette, artiste de La "S" Grand Atelier) Mais La « S » Grand Atelier, c’est aussi une sorte de laboratoire où se rencontrent, lors de résidences d’artistes, des artistes handicapés mentaux (dits outsiders) et non handicapés (dits contemporains), comme on peut le lire sur le site de l'ASBL, dans le plus grand respect de la liberté et de la créativité de chacun.

De ces rencontres, naissent des collaborations, des amitiés, des œuvres aussi qui font l’objet d’expositions en Belgique et à l’étranger. 

L’activité artistique sur le site de Rencheux ne concerne pas que les quelques artistes que je vais citer. Nombreux sont celles et ceux qui n’ont pas leur rayonnement international et qui n’en produisent pas moins des œuvres qui traduisent un véritable élan créateur et imaginatif.

Dans une interview publiée dans La Libre Essentielle, Luc Bolland, auteur d'un film sur son fils Lou atteint d'une maladie orpheline depuis sa naissance, déclarait ceci: « En fait, nous sommes tous des handicapés. Nous avons tous nos différences. Mon fils est un être différent : d'un point de vue rationnel, ce n'est pas évident ; mais d'un point de vue imaginatif, c'est incroyable ce qu'il peut nous apprendre. Il faut le voir créer. »

Plus encore que les années précédentes, 2016 a été marquée par des réalisations artistiques de grande valeur (expositions, livres, vidéos) qui ont permis à notre ASBL salmienne d’être connue et reconnue en Belgique et à l’étranger.

Qu’on en juge ! 

(Dominique Théâte)

Les œuvres de Joseph Lambert, Éric Derochette et Éric Derkenne sont exposées à la galerie Cavin-Morris et à l’Outsider Art Fair (New York). Celles de Laura Delvaux et Dominique Théâte à la galerie Christian Berst à Paris et celles d’Irène Gérard chez Rizomi à Parme.    

Comme d’autres communes, Vielsalm a répondu le 20 décembre 2016 à l’appel d’une quarantaine d’associations pour manifester son soutien à la population martyre d’ALEP et demander aux autorités belges et européennes de faire pression pour rendre possibles l’évacuation des civils d’ALEP, la création de couloirs humanitaires et le déploiement d’observateurs de l’ONU.

Une pétition a recueilli un paquet de signatures sur le site de l’ONG Médecins du monde.

Plus de 60 personnes avaient répondu à l’invitation d’Amnesty International Vielsalm – Manhay et ont été accueillies par un de ses responsables, James Noirbenne et par le bourgmestre Élie Deblire, en présence de quelques amis candidats réfugiés et réfugiés syriens.

Ce rassemblement était animé par la Choraline chantant la solidarité, la paix et l’amitié. Guy Deblire a lu le beau texte que vous trouverez à la suite de cet article.

Une minute de silence a été observée pendant laquelle des participants se sont couchés sur le sol, recouverts d’un drap blanc, symbolisant les corps des morts d’ALEP.

Un petit réveillon solidaire de Noël, avant l’heure…

Qui pourra vraiment nous dire un jour l’étendue du drame de la population syrienne ? Coincés entre les exactions du

(Loïc Forthomme. Photo WorldSkills Belgium)

Nos deux Salmiens ont brillé au Championnat européen des métiers techniques, manuels et technologiques (WorldSkills) à Göteborg !

Loïc Forthomme, 22 ans, a emporté la distinction suprême, la médaille d’or dans la catégorie dessin industriel assisté par ordinateur, après avoir déjà obtenu la médaille d’or au niveau belge en 2015.

Loïc est le fils de Michel Forthomme et Anne-Françoise Lecomte, de Salmchâteau. Il est diplômé de la Haute École de la Province de Liège.

Julien Neulens, 21 ans, jeune menuisier indépendant à Goronne a reçu la médaille d’excellence dans la catégorie menuiserie. C’est un excellent classement au niveau européen !

(Julien Neulens. Photo WorldSkills Belgium) Julien a fait ses études à l’ICET (l’Institut Communal d’Enseignement Technique de Bastogne), il est le fils de Bernard Neulens et de Pascale Andrianne. Bon sang ne peut mentir : son papa est un menuisier bien connu dans la région. Vous pouvez découvrir sur Facebook quelques belles réalisations de la Menuiserie Bernard Neulens et Julien Neulens. 

L’exploit de Loïc et Julien est d’autant plus remarquable qu’ils étaient confrontés à une sélection européenne de très haut niveau. Qui plus est, dans un tel championnat, ce n’est qu’au dernier moment que les candidats découvrent le travail à réaliser et les difficultés à surmonter !

La trompe de chasse a été reconnue comme patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, une première étape avant une procédure de reconnaissance par l’UNESCO. L’art des sonneurs de trompe tels ceux du Royal Débuché de Vielsalm est ainsi mis à l’honneur !

Le Royal Débuché de Vielsalm représente avec succès notre commune dans des compétitions et festivals internationaux. L’été 2016 l’a vu donner une série de concerts fort appréciés en France avec la participation de l’Ensemble instrumental la Royale Concordia de Salmchâteau

Le Royal Débuché de Vielsalm a fêté ses 50 ans d’existence le 16 mai 2015 et a été honoré du titre de royal à cette occasion.

Un superbe concert avec l’Ensemble instrumental la Royale Concordia de Salmchâteau nous a rappelé que la trompe de chasse était étroitement liée à la vénerie, mais qu’elle pouvait aussi nous offrir le grand frisson dans des compositions classiques ou actuelles.

Ainsi, une sonnerie composée par Vincent Rulmont en l’honneur de Henri Piter, un des fondateurs de cette société musicale, a été interprétée lors de la soirée de gala du 50e anniversaire.

Ce samedi 26 novembre 2016, à 18h30, le Royal Débuché de Vielsalm nous invite à partager avec lui sa messe de Saint-Hubert à Farnières avec la participation du Chœur Saint Servais de Salmchâteau. Une dégustation de produits locaux suivra avec la participation de la Confrérie de la Myrtille de Salm, une dégustation agrémentée de quelques sonneries de fanfares.

A Vielsalm, de belles animations seront consacrées à la thématique de l'identité à partir du 7 novembre (voir le programme ci-dessous).

La thématique de l'identité est à l'ordre du jour de nombreux débats en ces temps assez sombres de repli sur soi et de xénophobie plus que rampante. C'est particulièrement le cas dans le cadre de la campagne pour les présidentielles françaises. L'extrême droite mais aussi certains élus de droite y excellent dans la surenchère identitaire dénonçant notamment l'invasion migratoire (ou la "submersion migratoire" selon l'expression de N. Sarkozy).

Dans le style "la France aux Français", Sarkozy n'est jamais en reste de propos démagogiques et qui frisent le ridicule comme sa référence aux Gaulois ("vous devenez français, vos ancêtres, ce sont les Gaulois » ou encore « “J’aime la France, j'apprends l'histoire de France, je vis comme un Français, doit se dire celui qui devient français.”).

Cette surenchère et cette vision étriquée de l'identité ont été dénoncées récemment encore par la Conférence des évêques de France qui a donné une fameuse leçon d’ouverture aux Français et en particulier aux candidats à l’élection présidentielle, une leçon intitulée "Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique", tout un programme...

Pour ma part, sans renier pour autant mes origines familiales et sociales, je soutiens une conception de l'identité fondée sur la diversité dans une société pluraliste et solidaire.  

(A gauche, une des tours du château des comtes de Salm; à droite, la colline au sommet de laquelle se trouvent les restes d'un camp celtique. Mon identité y trouve-t-elle ses constituants? Je vais le demander à Nicolas Sarkozy...)

Il y a aussi un autre questionnement identitaire, celui des jeunes confrontés à la métamorphose de l’adolescence et à la nécessité de se construire une nouvelle identité.

L’Avenir du Luxembourg, sous la belle plume de Jean-Michel Bodelet, a consacré deux pleines pages de son édition du 16 septembre 2016 au docteur Luc Maquoi et à la création de son service de secours médicalisé en 1986.

Quelle bonne idée d’avoir publié cet article !

En 1986, avec l’aide de quelques amis et de son épouse (son assistante aussi dans l’ambulance et puis sur l’hélico), le docteur Maquoi créait à Bra-sur-Lienne, au centre d’une zone mal desservie en aide médicale urgente, un service de secours médicalisé sous la forme d’une ASBL devenue bien des années plus tard le CMH, le Centre de Secours Médicalisé de Bra-sur-Lienne.

C’est au début des années 90 que Luc Maquoi a commencé à étudier la création d’un service médical d’urgence héliporté. 

Je me souviens encore de notre rencontre à l’hôtel de ville lorsqu’il m’a informé de son projet. On peut dire qu’il m’a fameusement bousculé ! J’étais d’autant plus soufflé que, fin des années 80, un projet de ce genre - beaucoup plus modeste - défendu par quelques urgentistes et moi-même lorsque j’étais conseiller au cabinet du ministre Philippe Busquin, avait été balayé sans ménagement. Ce n’était pas l’heure… 

Luc Maquoi a su convaincre des représentants communaux dont ceux de Vielsalm de s’engager pour l’octroi d’un subside annuel et la constitution d’un fonds de roulement. 

Le premier hélico "Spirit of Saint-Luc" arrivé en septembre 1997 est un gros Sikorsky S76. Il sera remplacé par la suite par un Dauphin N2. L’actuel hélico est un EC 145 C2 fourni ainsi que ses 5 pilotes par la firme ostendaise NHV (Noordzee Helikopters Vlaanderen) dans le cadre d’un contrat de location avec le CMH.

Le vendredi 19 août 2016, c’était la dernière journée de fête et de retrouvailles à la maison de repos du CPAS. Les résidents et leur famille, le personnel au complet et quelques membres du conseil communal et du conseil de l’action sociale ont partagé un excellent buffet froid préparé par le personnel de cuisine de la maison.

C’était une journée de fête, mais il y avait aussi de l’émotion et de la nostalgie dans l’air, à quelques jours du déménagement vers la nouvelle maison de repos La Bouvière à Vielsalm.

C’est vrai que quitter une maison de repos d'une bonne quarantaine de lits à l’ambiance familiale, avec ses chambres disposées autour de petites salles communes, pour un nouveau lieu de vie et de travail dans un gros ensemble immobilier de plus de 120 lits n’est pas une mince affaire.

Mais j’ai senti parmi les membres du personnel la volonté de réussir cette opération et de veiller à ce que le déménagement et l’intégration dans leur nouveau lieu de vie se passent le mieux possible pour les résidents.

C’est le même état d’esprit qui anime le personnel de la MRS St-Gengoux.

Il reste que certains membres du personnel ont laissé transparaître leur inquiétude : celle de ne plus pouvoir, à l’occasion d’un repas, d’un soin ou d’un passage dans sa chambre, consacrer suffisamment du temps à écouter la personne âgée et à dialoguer avec elle.

(Amélie Miny, à l'origine de cette réalisation, teste le balai en bonne compagnie...)

C’est le dimanche 14 août, en prélude aux belles animations de la journée du lac, qu’a été inauguré un balai de macralle en bronze installé en bordure du lac, à proximité du pavillon.

Des Salmiens et des touristes, quel que soit leur âge, peuvent ainsi l’enfourcher et se rêver en macralle fendant les airs à la recherche d’une victime ou l’autre à laquelle jeter un mauvais sort.

Sur le panneau situé à proximité de la sculpture, se trouve un texte - rédigé dans les trois langues nationales – expliquant les origines des macralles du Val de Salm et invitant les passants à enfourcher le balai et à poster des photos sur Facebook ou Instagram avec le hashtag #witchinvielsalm. Pour rappel, la Maison du tourisme possède le compte Instagram Vielsalmtourisme.

C’est une nouvelle attraction conçue par Amélie Miny dans le cadre de son travail de fin d’études en section tourisme de la HECH de Liège et qui a eu la bonne idée de présenter son projet au bourgmestre. Ce dernier l’a encouragée à aller de l’avant. Elle a également reçu l’appui du Syndicat d’initiative de Vielsalm et du grand conseil des macralles du Val de Salm

L’installation financée par la Commune a été réalisée par des élèves des sections technique et artistique de l’Athénée royal de Vielsalm-Manhay. Le panneau est l’œuvre de l’ASBL Les Hautes Ardennes. Le placement a été effectué par les ouvriers communaux.

Un bémol…

Un bémol cependant qui, rassurez-vous, ne devrait concerner que les mandataires publics salmiens et certaines personnalités : enfourcher le balai peut leur jouer quelques mauvais tours.

(Manu Dibango et son groupe en 2015 à la ferme Madelonne)

Un coin de Haute Ardenne entouré de prairies et bordé de belles forêts, c’est la Ferme Madelonne (ou de la Madelonne) pas loin du village de Sterpigny, dans la Commune de Gouvy, à quelques pas de Vielsalm.

Claudy et Benjamin Lentz aidés par une volée de bénévoles vous y accueillent pour un festival unique en son genre, champêtre et familial. Les plus grandes pointures du jazz y ont défilé.

Il y a le jazz et le blues mais aussi le camping et le parking gratuits, la madelonne, la bière du cru, des friteries et bien d’autres choses encore pour vous rendre le séjour agréable et convivial. 

(Bobby Watson et Curtis Lundy, un musicien de son quartet, Ferme Madelonne, festival 2015)

Il n’y a plus qu’à se laisser envahir par les notes bleues dans la grange transformée en salle de concert ou sous le chapiteau.

Et comme on peut le lire sur le site de la ferme Madelonne : « Hors du tumulte de la ville, on vient chez nous par des petits chemins qui sentent encore bon la noisette et l’équipe des derniers guerriers romantiques est là pour vous accueillir dans ce bastion belge de la Ferme Madelonne qui résiste à la mégalomanie. »

Rien de bien nouveau pour l’édition 2016 de la fête des myrtilles à Vielsalm si ce n’est l’animation musicale, place Paulin Moxhet, à l’excellente initiative des restaurants « Les 6 Quarts » et « Au gré des Saisons ».

Pour ma part, bien installé avec des amis à la terrasse du resto « Au gré des Saisons », j’ai eu l’occasion d’apprécier la prestation de Doris Nizette et de ses musiciens avec notamment un « Knokin’on Heaven’s Door » débordant d’énergie !

En réalité, deux groupes de musiciens de la Billy Barrel Music School ont entouré Doris : The Sagouins composé de jeunes musiciens de la région (Robin Leyens, François Kayser, Thibault Fraiture, Noa Boussehaba) et le groupe Old Is Young avec Benoît Bigneron, Stéphane Thomas, Proctor Rées,  Guillaume Van Dooren, Noa Boussehaba et Romain De Pré.  

Et pour une chanson d’AC/DC, un jeune batteur de 7 ans, Thomas Bigneron, s’est joint à ses amis musiciens !

Une fois de plus, les macralles du Val de Salm vont mettre le feu à Vielsalm.

Les festivités débuteront le 20 juillet par des animations de rue et la prise des clefs pour se poursuivre par un sabbat haut en couleurs au cours duquel sront intronisées les personnalités suivantes: Kurt VANDENABEELE (Sorcières de Beselare), Jacques STOTZEM  (le guitariste bien connu), KODY (l'humoriste belge que l'on retrouve notamment dans les émissions « Le Grand Cactus » et «  Les Enfants de Chœur »), Grégory JEUNEJEAN (artiste sculpteur originaire de Vielsalm) et Eric WANSART (Salmien bienfaiteur des macralles).

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